{rp} - Procés de l'autorité dite comtale d'Armagnac contre Sieur charles louis

Citation :: procès opposant 2012-01-16, Charles__louis au Comté d'Armagnac et de Comminges

Charles__louis est accusé de trouble à l'ordre public.

Le juge va rendre son verdict

Acte d'accusation

Citation :: *En voilà un second ! Et ce n'avait pas l'air d'estre le dernier, il allait devoir fouiller les traités. Un autre chapitre qui ne sera pas développé icelieu, désolé pour les curieux.*

Ce dixième jour du mois de Janvier Mil Quatre Cent Soixante, j'ouvre un procès pour Trouble à l'Ordre Public à l'encontre de mossu Charles Louis pour l'affaire dans laquelle il est impliqué, ce pour avoir enfreint la loy que je cite

*Extrait des règles fondamentales d'Armanhac e Comenge*

Livre III Article XI. __ Un Conseiller Comtal est en droit de démissionner, si et seulement s'il annonce sa démission trois jours avant de la rendre effective.
Si le comte l�autorise à démissionner, le conseiller peut rendre effective sa démission dès réception de son autorisation. Sinon, il doit attendre trois jours que le comte puisse prendre ses dispositions afin de palier à sa démission.*
Cependant, s'il est de son devoir envers la Justice de démissionner, il doit le faire dans les plus brefs délais.

*On finissait par comprendre à force*

Il a posé sa démission mais n'a attendu ni l'accord du Coms ni le délai de trois jours. La loy a donc esté enfreinte. Dura lex sed lex.

*Un sourire, bien que léger à l'attention de l'assemblée présente*

Il va falloir que l'accusé donne explication de cette démission hors-la-loy. Il a le droit à un avocat pour cela si besoin.

*Et de faire face à l'homme*

À vous la parole !

Première plaidoirie de la défense

Citation :: *Charles souffrant arriva avec beaucoup de peine devant le tribunal. Sa petite condition d'homme fatigué et limite érant en fit un vieil homme avant l'age.

Il rentra dans la salle et se présenta péniblement devant le siège.*

Bien le bonjour, veuillez m'excuser pour ce retard, mais mes jambes prisent de crises de gouttes me font terriblement mal. Et fatigué par ce mauvais sort, je prends une chaise.

Je me présente, Charles louis guillaume de leslur-mattei. Homme aimant la loi d'Aristote et son saint jugement. Je suis par là incapable d'assurer mes propres affaires personnelles et parfois dans les périodes de souffrance, incapable de m'assurer les choses vitales.

Pensez vous bon de m'accabler d'un maux dont je ne suis que le premier témoin et la première victime. Mon être si fort n'est qu'en ce jour plus qu'une ombre. Et je prie pour que l'éclat de ce que je fus revienne en cette vie.

Il m'est apparu bien que connaissant cette loi, plus adequat et respactable pour le bon fonctionnement de la province de laisser dés la déclaration du mal qui me touche de faire une démission pour accélèrer le processus.

Dois-je par respect de l'étique et de la responsabilité, subir une loi ne prenant pas en compte, l'être et son état? Tout autant que l'être est si peu devant la province, que la démission d'un homme fatigué et affaiblie ne sera que bénéfice pour le conseil comtal.

Pourquoi s'acharner devant si petite éxistence sous le couvert d'une loi que tout le monde ici peut se discuter de faille... Comprenez en ce sens que nous ne pouvons contraindre toute une province sur l'autel d'une respect aveugle d'une loi sourde des réelles motivations ou raisons d'une telle décision.

Ne croyez vous pas que cela me déchire le coeur de démissionner? Si, car part cet acte, je sens ces gens si chers à mon coeur seul alors qu'ils ont besoin de moi.

Si démissionner pour trouver une personne valide et donc active est illégale. S'en privé est une insulte à l'intelligence. S'amputer d'une jambe pour courir pour une question de chausse trop petite, est une hérésie.

Laissez donc ce conseil comtal en paix, tout autant que moi.
Laissez les personnes suivantes de notre liste mrac en voit de vous aider sans à en attendre ce délais ridicule vu les travaux à faire.

J'en ai ainsi fini, je m'en remets à vous.

*Charles reprit place en retrait et attendait.*

Citation :: *Percurayre : deuxième*

Mossu...

*Léger sourire en s'approchant de l'accusé*

Il n'a jamais esté question de mettre en cause vostre estat de santat. D'ailleurs, je vous souhaite un prompt rétablissement.

*Bah oui, Riw n'estait pas une brute sans c�ur*

Cependant, vous qui estes homme de loy devait savoir que la loy est la loy. Dura lex sed lex. Or que nous dict la loy ?

*Recitation time...or not*

Je ne vais pas vous la répéter puisque je l'ai déjà donnée lors de mon acte d'accusation. Et vous la connoissez bien normalement.

*Bref silence avant de reprendre*

Donc en effet vous avez posé vostre démission au conseil, ce n'est pas ce qui vous est reproché. Nous savons maintenant tous vos soucis de santat et ne vous en portons et porterons jamais rigueur. Cependant ce qui vous est reproché est le faict d'avoir démissionner sans attendre les trois jours ou sans avoir accord du Coms.

*Il aurait pu attendre un peu non ? se dit le vieil homme, cette jeunesse estait estonnante, à quoi cela ressemblerait-il dans cinq ou six siècles ?*

Et il n'est pas question de conseil, de prochain sur vostre liste comtale, de liste d'ailleurs, mais de vostre personne. N'allez pas décharger vostre faute en nommant Pierre, Paul ou Jacques. Nous n'avons jamais remis en cause les membres de vostre liste, nous n'avons jamais dict du mal du conseil, nous ne sommes pas là pour le parti MRAC mais pour vous et vous seul. Et le faict que vous ayez, vous et vous seul, enfreint une loy du Comtat. Ce que vous ne semblez comprendre. Je me répète mais la loy est la mesme pour tous, du bourgeois au lépreux, du noble au fils de manants. Et vous comme moi n'en sommes pas exclus, vous comprenez ?

*Do you stand understand ? Capiche ?*

C'est pourquoi, nous, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie *son CV nobiliaire ? euh non, pas cette fois !* demandons à vostre encontre une peine de deux jours de prison qui vous permettront de vous reposer � oui oui, les geosles d'Armanhac e Comenge sont confortables, en doutez-vous ? - et de réfléchir à vos actes qui, bien qu'ils ne mettent pas en extresme péril nostre Province, ne sont pas en adéquation avec nos loys, ce qui faict de vous un hors-la-loy *paradoxe pour un homme de loys ?* Et nous ajoutons à cette demande de peine une amende de cinquante écus, ce qui sera à n'en pas douter une aide pour le Comtat. *Les bons comptes ne font-ils les bons amis ?* Enfin ce sera au judge d'en décider.

*Bref regard à Abri, qu'elle estait mignonne la jeune mariée !...ne pas s'emporter ... ne pas changer de sujet ... se concentrer ... namého ! ... oups pardon ... et puis un volte-face à la Mickael Jackson pour revenir à Charles Louis*

Je vous laisse une fois de plus la parole avant que ce dernier donne son verdict.

*Et il laissa l'accusé plaider, léger sourire aux lèvres. Il n'avait rien contre l'homme, mais il se devait de faire respecter la loy. C'est pour cela qu'il estait au conseil, et il s'y appliquait.*